Lorsqu’il n’est pas aide-soignant à l’hôpital, Lirax passe ses heures à chercher ses samples et à travailler de nouveaux loops.
Musicien de 25 ans, il a naturellement laissé l’électro prendre le relais sur son goût pour le rock des Seventies et le rap des Nineties. Pourtant, cette source d’inspiration reste omniprésente, notamment sur son remix nommé « Rap » sur lequel on note la magnifique apparition du solo de « Hotel California » des Eagles.
Un petit Lirax et au dodo!
Le générique de synthèse qui sert à Lirax de nom de scène tient son origine des médicaments et autres substances synthétiques, qu’il préconise malicieusement chaque jour à ses patients. Bien que ces derniers soient rarement atteints des mêmes pathologies, la plus récurrente reste celle de l’euphorie que ses sons leur procurent. « Lirax ( 50 mg ) », l’entité dans laquelle le Dj livre ses pulsions musicales quotidiennes, est à découvrir sur SoundCloud et les réseaux sociaux, et promet aux mélomanes éclectiques un voyage à travers de voluptueuses sonorités.
Son nouveau projet « DsTnQ » nous fait présager l’arrivée d’un premier EP. Il nous révèle sa volonté de définir un univers bien plus homogène imprimé de sa signature. Le son de Lirax se définit selon trois axes, qui sont ceux de la musique progressive. D’abord, une boucle enregistrée dans les graves et médiums, grâce à un synthétiseur envoûtant et une basse résonnante. Ensuite, une partie instrumentale en thème de fond, plus mélodique et arrondie. Enfin, des sonorités nuancées de surface, rappelant les formes ondulatoires inspirées des oscilloscopes du labo de chimie du lycée.
Il ne manque à Lirax que son billet d’accès à un label capable d’honorer sa démarche. Découvrez-vite ce que ses précipités colorés et autres expériences chimiques ont pour effet sur vous!