Tallisker c’est sûrement ça, quelque chose de puissant, aux notes longues et complexes. Seule à composer sa musique, Éléonore parvient à nous faire rentrer dans son univers. Emportés par les loops de violoncelle, chant et guitare qu’elle superpose et assemble jusqu’à nous enivrer.
Un groupe au nom de whisky écossais, épicé et iodé
Le projet de la jeune rouennaise nous à conquis dès la première écoute, ça sonne comme une collab’ entre Bjork, Sigur Ros et Jon Hopkins remixée par Hudson Mohawke ! Alors qu’on ne savait pas à quoi s’attendre, on découvre une esthétique délicate et mêlant les genres, ça nous plait.
L’écoute de son second EP, Heliotrop, sorti à la fin de notre chère année 2016 nous fait planer et rêver. On se laisse bercer par les rythmes électroniques du looper, et de cette voix douce et puissante. Armée d’un violoncelle, de sa voix et ses machines, Tallisker nous transporte. Pour peu, on s’imaginerait presque en Islande ou en Laponie, au milieu de nulle part, entourés des plus beaux paysages qui soient donnés à voir ! Éléonore, elle, a écrit à Glasgow… Et sa musique résonne un peu comme la ville écossaise : simple, brute et pleine de surprises.
Tallisker, une artiste complète
Dans le clip torturé et cauchemardesque d’Astraea qu’elle produit et réalise elle même, Tallisker semble ouvrir la porte de son univers au spectateur. Le morceau présent dans sa version original sur l’EP Heliotrop est réinventé intégralement. Un edit électronique, dark et groovy à la fois, qui donne envie de se laisser aller… Et d’entrer dans ce monde intimidant et délicat.
Dance in the dark of night,
Sing to the morning light.Led Zeppelin, Battle of evermore
On sera à ses côtés à La Java, à Paris, le 28 avril pour une petite interview et une belle odyssée musicale… Et puisqu’on sait que vous adorez ça, vous aussi venez prendre une petite fessée !