Deux années après la très réussie Nébuleuse de Sienne, Biche nous livre enfin leur tant attendu album: La nuit des Perséides. Mais avant toute chose, qu’est-ce que les Perséides ? Pour les ignares comme moi qui ne savent pas ce que c’est, Wikipédia nous apprend que les Perséides sont un essaim de météores, autrement dit une pluie d’étoiles filantes. Cette dernière a généralement lieu dans l’hémisphère Nord aux alentours du 12 et 13 août entre deux heures et cinq heures du matin.
Envolée céleste
Entre la nébuleuse, les Perséides ou encore Kepler Kepler (nom du premier extrait de l’album mais aussi d’un célèbre astronome) l’espace semble donc être omniprésent dans l’oeuvre de Biche. Et bien sûr, il ne l’est pas que dans les noms de ses œuvres. En effet, les sons nous transportent et nous font flotter dans un monde dépourvue de gravité. Chaque morceau nous apparaît comme une étoile filante: brillante et bien souvent trop courte. Nous aimerions que cela dure plus longtemps.
Une pop douce et mélancolique
Le groupe formé en 2012 dans les Yvelines et composé de 5 garçons allie une rythmique rock des années 1970 avec des paroles travaillées et élégantes imprégnées des grands noms de la littérature française. C’est ce savant mélange associant psychédélisme, poésie et rock qui fait de La Nuit des Perséides une réussite et qui crée une identité bien particulière à Biche.
Le groupe a donc un style qui lui est propre et il est fastidieux de les mettre dans une case. Cependant, lors d’une interview accordée à Konbini en 2017, le groupe se définit comme créant de la bedroom pop. Cette pop-là se savoure les yeux fermés alors que nous portons une tasse de thé à nos lèvres ou que nous nous plongeons dans un bain brûlant. Vous savez désormais ce qu’il vous reste à faire pour déguster le dernier album de Biche.