Après le Smooth Monday de notre cher ami Qwenti, la chronique sur le Japon continue avec le trompettiste groovy, Takuya Kuroda.
Hirateuchi jazz aux influences electro hip hop
Avec Takuya Kuroda, on est bien évidemment sur un thématique jazz. Mais ça serait bien trop ennuyeux pour vous si nous avions que cela à vous présenter. Notre artiste japonais ne se contente pas que de cela et va puiser dans d’autres univers et influences. Des influences d’abord funk mais aussi hip hop et même electro quant à la rythmique choisie et travaillée avec beaucoup d’audace. Son dernier album Zigzagger peut en témoigner. Sorti l’automne dernier, voici I Don’t Remember How it Began, un des titres qui nous a particulièrement marqué et qu’on vous laisse écouter tranquillement :
Une philosophie à l’image de sa musique
La vie est parfois compliqué, parfois pas si difficile, mais elle ne doit jamais être linéaire. Il y a toujours des zigzags. C’est pourquoi je projette mon esprit et mon âme à travers ce mot.
Maintenant vous savez ! Et c’est vrai que sa musique non plus n’est pas linéaire. Entre la soul, le hip hop, le jazz et la funk, on peut dire qu’il est aux antipodes d’une musique stéréotypée et linéaire. En ce qui concerne le hip hop, Takuya a eu plusieurs influences allant de J Dilla jusqu’à DJ Premier avec qui il a d’ailleurs collaboré récemment. Ils ont en effet travaillé ensemble et avec plusieurs autres musiciens sur un projet mêlant scratch, samples, tout cela recouvert par une ambiance jazzy.
Concrètement, qu’est ce que ça donne ? Tout est dit ci-dessous :