Retour sur la date complète de Voyou lundi dernier à la Maroquinerie. Une ambiance très bon esprit, et un premier live chiadé qui nous a étonné.
Voyou (aka Thibaud Vanhooland), on l’a découvert l’année dernière. C’est le petit dernier de la pop électronique audacieuse. Originaire de Lille, déraciné à Nantes, et il sort en début d’année un premier EP très convaincant (signé chez la maison Entreprise) qui fait vite parler de lui. On tenait donc à couvrir ce live à la Maroquinerie pour voir quelles surprises il nous réservait sur scène !
Voyou en live : ça pétille !
Et c’est avec étonnement qu’on découvre en live un Voyou hyper gai, drôle et communicatif ! On avait été séduit par la douceur de ses paroles et la mélancolie de ses chansons. On ressort de ce live vivants : on a rit, on a rêvé.
La scénographie concoctée par lui-même et ses amis nous plonge dans un univers visuel onirique fait-maison, différent à chaque chanson. Voyou alterne entre ses tubes dont la salle entière chantait les paroles, et ses morceaux méconnus écoutés avec un silence religieux. Le public nous a agréablement surpris de bon esprit et de coopération avec l’artiste. Lui n’hésite pas à s’adresser à nous, avec aisance et charisme, on ne s’ennuie pas une seule minute.
Il bouge, chante, parle, sautille ; il joue avec ses machines, son clavier, sa trompette, et le matos sur scène à intérêt à être bien accroché ! Un vrai spectacle, dans tous les sens du terme. On lève donc un sincère joli pouce à Voyou, et on lui souhaite de continuer à enchanter les yeux et les oreilles de tout son futur public.
On vous fait écouter sa chanson Le Naufragé, c’est avec elle qu’on a découvert et apprécié Voyou l’année dernière.