Il est de ces week-end ennuyeux, gris et tristes. Il en est d’autres où l’ont ne sait plus si on est à un festival, si on change juste de scène et d’ambiance comme on change de jour. Retour en images et en mots sur un VSD, trois concerts auxquels nous avons assisté. Gus Dapperton, Casablanca Drivers et Altin Gün. Nous avons pour l’occasion sorti l’objectif et avons essayé de capturer ces instants.
Vendredi : décollage tout en douceur avec Gus Dapperton
Premier concert de ce VSD, Gus Dapperton. L’Américain se faufile dans un Olympic Café bondé de monde, sans se cacher en loge on l’aperçoit même tantôt dans la salle. On a remarqué quelques fan boys qui ont même adopté la même coupe de cheveux, c’est le retour de la coupe au bol. On commence notre descente dans le sous-sol de l’Olympic Café, ou il commence déjà à faire chaud avant le concert. Le concert de Gus Dapperton sera court et intense, à l’image de la discographie de l’artiste à ce moment précis.
Gus ne délivrera qu’un set de 45min qui aura le mérite de réunir tous ces tubes en puissance, avec la fraîcheur apportée par la formation live qui est étoffée d’un bassiste, d’un batteur et d’une chanteuse aux claviers également. Malheureusement la configuration de la salle nous a empêché d’avoir de bonnes photos du reste du groupe, promis la prochaine fois on arrivera en avance !
Samedi : le concentré d’énergie des Casablanca Drivers
Après un passage remarqué au Supersonic, notre groupe corse préféré (le seul?) est revenu faire bouger la capitale lors de leur Release Party aux Bains Douches. Le pari était tenu, un lieu d’exception (Les Bains), un concert gratuit, une foule séduite.
Ils ont enchaîné les tubes de leurs précédentes sorties. Les nouveaux titres passent tout seuls et se fondent dans un set cohérent, efficace avec une belle alternance de temps forts, et de temps forts ! Thank you very mucho comme ils disent.
Dimanche : l’envoûtement ultime avec Altin Gün
Rien de tel pour terminer un week-end en beauté, se laisser envouter par la musique hypnotisante d’Altin Gün que nous n’avions pas pu voir aux Trans Musicales cette année..
Le groupe a délivré un set d’une puissance tout à fait contrôlée. On a juste regretté qu’une fois le rythme de croisière atteint le concert se soit terminé. Le son était parfait, les réglages millimétrés, les interventions de chacun des membres du groupe toujours intelligemment pesées. Le groupe s’amuse à nous balancer, de manière très calme et presque déconcertante de véritables missiles sonores. Quand un solo aux claviers se termine, un nouveau commence à la sitar (ou cet instrument y ressemblant fortement). Leur son oscille entre oriental psych rock avec des passages qui flirtent presque avec de la turk-disco comme l’aime rappeler la chanteuse qui a littéralement irradié le public, nous transportant loin, très loin.