Chaque année l’avant-garde de la musique se réunit à Rennes en Bretagne le temps de quelques jours de folie. Cette année les Trans Musicales se tenaient du 30 Novembre au 4 décembre. La Fessée musicale ne pouvait pas manquer ce rendez-vous, à la recherche de l’eargasm ultime !
Trans Musicales : les fessées tous azimuts
Cette 38ème édition des Trans Musicales a été une nouvelle fois pleine de rebondissements et de découvertes. Parmi la 100aine de groupe présentés, impossible de tout voir, tout écouter. C’est ce qui rend le caractère aventurier du festival hivernal. Cela ne nous a tout de même pas empêché d’assister à des concerts d’exception. Le récit de nos déambulations se terminera par une playlist de nos meilleures découvertes.
De la banquise au sommet
On commence avec FEYNMAN (Yohann de son prénom) et son électro qui nous assiège. Nous comprenons alors que le voyage commence. Inutile d’en faire des tonnes, la musique de FEYNMAN prend un chemin de traverse qui mène à nos oreilles et nous transporte dès le premier morceau avec son electro sensuelle, presque langoureuse mais qui jamais ne tourne le dos à un sens du groove, du funk et des grosses basses.
Notre vagabondage nous amène ensuite devant Rejjie Snow. L’heure passe clairement à la détente générale. Le rappeur irlandais a mis dans le mille avec un set spécialement préparé pour le festival. Sur scène un mini-groupe pour donner plus de corps aux sons de Rejjie. La première soirée se termine en beauté avec Marta Ren & The Groovelvets, un groupe originaire du Portugal qui balance un son chaud et qui donne envie de remuer pendant des heures, comme sous perfusion soul et funk. Le groupe a une mise en place millimétrée qui permet à Marta d’enchaîner les titres de son set en toute quiétude.
Le week-end a été parsemé de nombreuses découvertes toutes aussi (d)étonnantes les unes que les autres. L’excellente électro style 80’s de Das Mörtal, l’étrange musique expérimentale et bruitiste de Cabo San Roque, la techno brutale et les chants envoûtants de Deena Abdelwahed et bien d’autres… Mais si ce festival s’apparentait à l’ascension d’une montagne Meute en fût le sommet. Simple cover band en apparence, cette fanfare-brassband nous a juste permis de nous rappeler ce pourquoi nous étions venu, pour être surpris, malmenés et tirés en-dehors de notre petite zone de confort, et une fois de plus le pari est réussi.
Notre playlist bien léchée
Oui on ne pouvait pas te laisser partir sans la playlist de nos meilleures découvertes du festival. C’était dur de choisir, mais voici le patchwork de nos déambulations nocturnes. Voici 16 titres et des artistes dont tu risques d’entendre parler cette année :
Crédit photo : War!